L’aube étale sa misère
Triste et pale, sans lumière
L’aube étale un océan de mornes pierres
Sombre et sale et vacillant sous la poussière

Et le ciel a perdu nos traces
Sur ce sable où le vent les efface
Quel est ce pays ...
Où le soleil a perdu sa place
Où dans nos cœurs les larmes s’entassent
Et chassent la vie

Rien autour
Pas de chemin
Peut-être un jour
Nos chagrins, nos pleurs, connaîtront la fin
Au creux d’un détour
Un jardin de fleurs nous tendra la main

Mais le ciel a perdu nos traces
Sur ce sable où le vent les efface
Quel est ce pays
Où le soleil a perdu sa place
Où dans nos cœurs où les larmes s’entassent
Et chassent la vie

Ici tout meurt et tout s’égard
Et rien ne peut vivre sans espoir
Bientôt le vent portera loin nos au-revoirs